Mon imprimante 3D home made

 Après de nombreuses recherches sur Internet et la fabrication d'une première imprimante 3D au format Delta avec du matériel récupéré d'occasion, j'ai décidé de me lancer dans la réalisation d'une imprimante cartésienne sur la base de pièces à imprimer provenant de fichiers de la Prusa MK2.

La conception de l'imprimante Delta qui fonctionnait de manière toute relative (du fait notamment de la complexité du paramétrage et de la calibration) m'a motivé à pousser mes recherches dans la conception d'un modèle plus conventionnel.... et bien plus facile à calibrer.

Tout d'abord, les achats : 

- 2 Moteurs Néma17 (moteur pas à pas) (achetés d'occasion pour l'axe Z (20 € sur le boncoin)

- 3 Moteurs Néma 17 59mn achetés sur (34 € sur amazon)

- Une carte Arduino méga (20€ d'occasion sur le boncoin)

- Une Ramps 1.6 (dans les 7 € sur aliexpress) + les drivers 4988

- L'écran LCD (6 € sur aliexpress)

- Un extrudeur en alu (5€ sur aliexpress)

- Un plateau chauffant 12 V 20*20 (7 € sur aliexpress)

- Un mosfet (pour l'alimentation du plateau chauffant) (3 € )

- De la courroie GT2 + 2 poulies dentées

- Une bande LED (1.5€ chez action)

Donc à peine plus de 100 € de matos.

Et de la décup : 

- Des profilés en aluminium 40x40 et 16x40, donné par un pote (Merci Thierry)

- Du plexi (encore le pote)

- Une vielle alimentation ATX de PC

- Un ventilo de PC 

- Divers connecteurs de profilés et de la visserie

- Des axes de 8mm, roulements linéaires et vis trapézoïdales provenant d'un précédent projet de fraiseuse numérique et de la feue imprimante Delta.

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Au début, impression des pièces de Prusa avec une vieille imprimante Anet A6 achetée d'occasion pour 60 € et qui fonctionne (du coup, celle là aussi a été depuis totalement modifiée et refaite dans un caisson pour goûter aux joies de l'impression d'ABS)

Mis à part les pièces de PRUSA (chariots Z et X) certaines pièces ont été récupérées sur Thingiverse, pour le reste (une grande partie) je les ai modélisés moi-même à l'aide de Fusion360.

Voilà ce que ça donne  : 

L'imprimante est installée sur les amortisseurs en PETG, très pratiques pour éviter les bruits pour des impressions nocturnes sans déranger les voisins.

Petit mix pour le chariot X initialement prévu pour un direct drive mais transformé en Bowden.

Installation d'un mini Hub USB pour l'alimentation du ruban LED et le branchement de l'Arduino. L'électronique est montée sur un morceau de plexi et refroidi par un ventilateur de PC branché en continu (du coup aucun problème de chauffe de la Ramps, des drivers et du Mofset)

Un peu brouillon pour l'organisation des câbles mais pas rapport au démarrage de la conception, il y a vraiment du mieux. Mise en place d'une pièce imprimée au niveau des soudures du bed pour sécuriser la connexion et éviter les courts circuits. 

Une veille caméra IP permet de surveiller les impressions à distance et une prise connectée Wifi permet de neutraliser l'imprimante depuis le smartphone.

L'arduino est configurée en Marlin 1.1.9.1 avec un paramétrage standard, sans auto-leveling pour l'instant mais l'acquisition d'un BLTouch est en projet.

L'extrudeur en alu fait largement le taf. Il a fallu cependant changer la roue d'entrainement par celle de l'Anet A6 car celle d'origine était trop lisse pour une bonne poussée du filament;

Les moteurs Néma 17 sont largement surdimensionnés pour une imprimante 3D. Achetés à l'origine dans le cadre de la fabrication d'une CNC puis pour faire bouger la Delta, ils ont notamment l'avantage d'être très silencieux et présentent un couple permettant d'aller chercher des vitesses d'impression intéressantes sans perte de pas.

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L'imprimante fonctionne à merveille, tant avec du PLA, du SPLA que du PETG. Plusieurs kilos de filament sont déjà passés par l'extrudeur et à part le volume d'impression plutôt restreint (20*20*30) je suis plutôt content du résultat.

J'ajouterai prochainement quelques exemples de réalisations ainsi qu'un timeLaps (dès que j'aurais compris comment un faire un avec mon smartphone)

Voilà, en quelques lignes, le résultat d'un passe temps que j'ai débuté il y a un peu plus d'un an en simultané avec le projet de fraiseuse numérique (bien avancé). Au delà de la fabrication d'objets décoratifs et de bibelots récupérés sur Thingiverse ou Cults, ce passe temps permet de concevoir, modéliser et ensuite utiliser bon nombre d'objets qui trouvent des applications pratiques dans divers domaines. Le monde des makers est véritablement passionnant..... et c'est pas fini.....

Denis A.